- Elections: 07/03/07
UK-Irish meeting to discuss financial package for North
Deaglán de Bréadún, Political Correspondent, The Irish Times
The North is unlikely to get the full range of benefits if a power-sharing government is not established by the March 26th deadline.
Both governments have separately announced financial plans for the North. The officials will be discussing ways of ensuring the different schemes dovetail together. So far, about half-a-dozen meetings of this type have taken place over the last year, following a private meeting in London between British chancellor Gordon Brown with Minister for Finance Brian Cowen and Minister for Foreign Affairs Dermot Ahern.
The Assembly has power to halt the charges but it would have to come up with alternative funding. The funds required are variously estimated at £100 million to £150 million but this is not generally regarded as an excessive amount in terms of UK resources or by comparison with the £6 billion annual subvention to Northern Ireland.
Mr Brown announced a £50 billion package last November, which incurred some derision in the North because some of it was already budgeted for, but it was arguably quite generous in the light of changing economic circumstances.
The National Development Plan, announced in Dublin on January 23rd, opened up the possibility for Northern Ireland to gain access to or compete for funds of approximately €1 billion for research, infrastructure, tourism, energy resources, regional development and education. It would be possible to seek funding, for example, to build a modern roadway linking Dublin and Derry, but this would be more likely to come about if a proper working executive were in place.
Sinn Féin leader Gerry Adams said yesterday on TV3's The Political Party that he was "optimistic" about a power-sharing deal. He also told RTÉ's The Week in Politics that if the DUP failed to agree to power-sharing, the process of change had to continue without them.
Les Irlandais du Nord reelisent leur Parlement dans l'espoir de sceller la paix en Ulster LE MONDE 05.03.07
La quarantaine aimable, Billy a une piètre idée des politiciens nord-irlandais, qu'il met dans le même sac, tous partis confondus. "Voilà où ils devraient être !", lance-t-il, en montrant du doigt le bâtiment d'une école maternelle, dans un quartier résidentiel de Belfast.
A la veille d'un scrutin historique, qui pourrait déboucher dès le 26 mars sur un partage du pouvoir entre les ennemis mortels d'hier, le DUP unioniste du vieux pasteur Ian Paisley et le Sinn Fein catholique et républicain de Gerry Adams, Billy partage les sentiments d'une majorité d'Irlandais du Nord des deux camps : lassitude, scepticisme, désenchantement.
Ce scepticisme peut se comprendre. En neuf ans, l'Irlande du Nord s'est rendue dix fois aux urnes, dont trois fois pour élire des députés régionaux réduits au chômage technique. Les atermoiements de l'Armée républicaine irlandaise (IRA), qui n'a détruit son arsenal qu'en 2005, et les exigences du DUP à l'adresse des républicains ont refroidi les espoirs de l'opinion. Preuve de leur impatience, trois sondés sur quatre souhaitent qu'en cas d'échec post-électoral Londres coupe définitivement les vivres aux élus locaux, dont les salaires et les frais ont coûté à la Couronne depuis 2002 l'équivalent de 150 millions d'euros.
Le vote devrait voir le DUP, premier parti en Ulster, et le Sinn Fein consolider, voire renforcer, leur domination sur leur propre camp. "Les deux grands partis ont pris des risques, et cela a payé", constate l'historien Richard English. Mais après ? Ian Paisley est-il enfin prêt à sa conversion douloureuse ? "Pas sûr. Il raisonne à long terme. Il peut, malgré les menaces de Londres, trouver prétexte à repousser de plusieurs mois l'inéluctable échéance."
Le chef du DUP peut, ajoute le politologue Adrian Guelke, exiger de tester le Sinn Fein, en invoquant le besoin d'ancrer la confiance, ou demander à Londres de retarder le transfert des pouvoirs de police à l'exécutif local. Peut-être, admet le professeur Paul Bew, mais l'accord se fera tout de même assez vite, "car la grande majorité des unionistes le veut". "La guerre est finie", ne cesse de répéter, ces jours-ci, Gerry Adams. Ian Paisley le sait, sans l'admettre publiquement. A bientôt 81 ans, il devra pourtant, consentir, lui aussi, à déposer les armes.
Peace and Reconciliation - la paix et la reconciliation enfin en bonne voie:
Northern Ireland, peace at last ?
Northern Ireland, peace, possibly, maybe...
2 commentaires:
En France on en parle aujourd'hui : mais dans les termes reducteurs habituels : protestants et catholiques...
Bon anniversaire : tu es encore jeune, plus que moi !!!
Toujours la meme simplification... il faudrait quand meme que les milieux informes et senses informes integrent enfin que le pretexte ne tient plus.
Merci :). L'age qu'est-ce que c'est... tant qu'on est jeune dans sa tete!
Enregistrer un commentaire