jeudi 18 janvier 2007

Lire: L'intérieur de la nuit, Léonora Miano

Avec ce premier roman, Miano démontre sa parfaite maîtrise de l'art de la mise en scène et de la tragédie: puissant et efficace ! On n'en sort pas tout à fait comme avant... Elle nous emmène au coeur de son Afrique, avec ses douleurs, ses contradictions, son courage et ses lâchetés, sans jamais nous donner personne, surtout aucun de ses personnages en pâture, à juger. Chacun a ses doutes, ses faiblesses, ses contraintes, ses limites, chacun est humain somme toute, et se laisse facilement dépasser, pour sa survie, préoccupation basique et quotidienne depuis la nuit des temps.

Dans L'intérieur de la nuit se joue le destin d'un pays qui tombe aux mains de jeunes rebelles en mal d'autorité, de nationalistes opportunistes qui réinventent une Afrique, une grandeur, un prestige, un passé, une unité perdue pour se construire un avenir sur une terre de convoitises éternelles (depuis que les frontières ont été inventées, chaque Nation l'a été). C'est pour laver le sang versé par les colons et les ravages de l'abandon subi ou de l'assimilation forcée, que le sang est versé. Les victimes sont toujours les mêmes, le serpent se mord la queue.

Le roman se termine sur les prémices du pays dans lequel évoluera la jeune héroïne de Contours du jour qui vient, et le thème des femmes fortes et courageuses, par nature, raison ou nécessité, piliers de la société, passée, présente et à venir, domine les deux récits. Magistral si vous voulez mon avis !

Voir aussi: Lire: Contours du jour qui vient

2 commentaires:

Anonyme a dit…

segolene avant j i croyait mais j ai l impression d allez dans le mur elle a changer si elle ne regarde pas la France la vraie c elle qui a besoin de travaille les jeune ceux qui ont besoin de ce reposser les vieux etre pres du peuple voir la vie toute simple ect gilles

Sandrine a dit…

Attendons le programme, quand les idees auront cesse de fuser en l'air a la guise de la surenchere, et n'oublions pas que parmi les presidentiables serieux il n'y a pas grand choix. Ce n'est pas un jeu.