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mercredi 28 mars 2007

Votons pour la Planete, Fondation Nicolas Hulot

Communique de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme. Si vous y allez vous qui etes au pays vous me direz si c'etait un poisson. Je me contenterai d'un sms, c'est sans risque :p.
En esperant qu'on aie pas un poisson de Mai le 6 au soir.

Ce dimanche 1er avril « VOTONS POUR LA PLANETE »à 17h - Grand Rassemblement au Trocadéro à Paris ! Rendez-vous au pied des marches menant à l’esplanade.
Les ONG environnementales, avec la Fondation Nicolas Hulot, s’unissent dans un appel commun « Votons pour la Planète ! ».
Rassemblons-nous 1 heure pour manifester notre détermination : les engagements écologiques des candidats doivent être tenus !
Portons un foulard de la couleur de votre choix en symbole de votre engagement.
Pour en savoir plus, cliquez-ici www.pacte-ecologique-2007.org
Vous ne pouvez pas être à nos côtés pour ce grand rassemblement ? Participez en envoyant le mot PLANETE par SMS au 61617 Vous pouvez également nous soutenir depuis les DOM. Envoyez par sms PLANETE au 6007 pour La Réunion, et au 96007 pour les Antilles (0,35€ + prix d'un sms)
Mobilisons-nous. Merci de diffuser cet appel à vos proches. Téléchargez le Flyer
Je compte sur vous !

Nicolas Hulot
Président de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme

jeudi 1 février 2007

Desir d'Ecologie

On entend partout elle n'a rien a dire, elle ne sait pas ce qu'elle veut, elle n'a pas d'idees.... Mais si elle en a de tout ca ! Pour etre bien informe: Desirs d'avenir , en particulier les rubriques Actualites et "Ce que j'ai dit sur... ".

Par exemple: ECOLOGIE


[31/01/07]
Je réaffirme solennellement ma détermination à faire de la France le pays de l’excellence environnementale: Ségolène Royal a confirmé devant les représentants du Comité de veille écologique son engagement au Pacte écologique.

"Cette nécessité d’agir m’est apparue dès le Sommet de la Terre à Rio en 1992 où, Ministre de l’Environnement, je représentais la France. Plus récemment, dans la Région que je préside, j’ai montré la voie. J’ai construit notamment le premier "lycée Kyoto" d’Europe, fonctionnant sans énergie fossile et utilisant des biomatériaux. J’ai développé la filière "bois énergie" et la récupération d’eaux pluviales. J’ai créé avec les associations les emplois verts."

"Ma priorité sera la lutte contre le changement climatique. Les experts du GIEC, réunis depuis lundi à Paris, nous disent que nous n’avons que dix ans pour agir, dix ans pour contenir le réchauffement global dans la limite de 2°C. Les citoyens sont inquiets. Ils ont raison. Ce sont nos enfants qui souffriront de l’incurie des décideurs ou qui bénéficieront de notre courage. Il va falloir faire des choix difficiles. Je suis prête à faire ces choix, car je sais que ce sont des choix indispensables.
Je veux mettre en œuvre une politique énergétique ambitieuse et réaliste, fondée sur les économies d’énergie, la promotion de l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables décentralisées. Cela signifie un programme d’isolation dans l’habitat ancien portant sur 100.000 logements par an. Cela signifie que plus un seul permis de construire ne sera attribué s’il n’intègre pas l’usage des énergies renouvelables. Cela signifie imposer la vérité des coûts sur le transports de marchandise par la route pour orienter le trafic vers d’autres options plus économes. Cela signifie développer les énergies renouvelables pour atteindre le seuil de 20% en 2020. Ce développement permettra alors de réduire la part de l’électricité d’origine nucléaire.
Cette politique énergétique doit être ambitieuse car nous avons aussi une responsabilité planétaire. Si le changement climatique affecte tous les pays du monde, les plus démunis seront aussi les plus vulnérables. Par ailleurs, nous ne pouvons tolérer qu’il y ait encore, dans le monde en développement, 2 milliards d’habitants qui n’ont pas accès à l’énergie. Les pays développés ont une responsabilité plus importante et plus ancienne. L’excellence environnementale est aussi un engagement de solidarité. "

"Enfin nous devons être lucides. Les ressources pétrolières devenant rares, les tensions et les conflits pour contrôler ces ressources risquent de se multiplier. Réduire notre dépendance au pétrole c’est conjurer ces périls. Fonder le développement global sur les énergies renouvelables c’est promouvoir la paix. On ne fera pas la guerre pour contrôler le soleil ou le vent !"

"Il est temps d’engager une réflexion de fond sur la qualité de la croissance. Si cette croissance reste le moteur de notre société, nous ne pouvons continuer à alimenter ce moteur en prélevant les ressources naturelles au delà de leur capacité de régénération. Nous ne pouvons continuer à faire fonctionner ce moteur en accumulant des polluants et des déchets au-delà des capacités d’absorption de notre planète. J’engagerai donc un vaste chantier pour réformer la fiscalité écologique afin d’intégrer le coût des impacts environnementaux dans le prix des produits et des services et mettre les instruments existants en cohérence avec le principe pollueur payeur."

Ben alors quoi, elle parle pas bien ? C'est pas sain et frais de se pencher sur ce qu'elle a a dire ?

Ceci concurrence avec un "Je propose de taxer les importations des pays qui ne respectent pas les mêmes règles environnementales que nous", de vous savez qui.

Le changement climatique est la priorite du prochain mandat presidentiel: cela merite mieux que quelques promesses fiscales dont on ne nous dit pas comment elles pourront etre tenues. M. Sarkozy veut remettre tout le monde au travail, bien, mais semble ignorer la necessite de negocier la sortie de l'ere tout-petrole ce qui implique de repenser notre rapport a une croissance que lui veut pleine et debridee: quand comprendra-t-on qu'ainsi on court a notre perte ??? a court terme ! Il n'y a guere plus que GW Bush sur la planete pour mettre en doute le rapport consensuel des scientifiques sur le rechauffement climatique et ses consequences, les mesures a prendre, qui passent par un ralentissement de l'enthousiasme industriel general, pour aboutir a une mutation complete de nos moyens de prodution, de transport, et de nos habitudes de consommation. Mais ce monsieur n'est pas un exemple de clairvoyance. Il n'y a guere que M. Sarkozy pour sembler penser... mais je digresse.

Au fait: Segolene, a ce stade de la competition, ne lance pas a la ronde pour satisfaire les appetits des solutions toutes faites, mais promet bien la mise en route du vaste chantier a la hauteur des reformes a entreprendre que meritent la question environnementale et celle economique. Elle ne joue pas aux Legos, construisant piece par piece un argumentaire electoral: elle pense un projet de societe, d'avenir, qui nous engage au dela de la campagne, du scrutin, et du mandat presidentiel, et merite qu'on prenne la peine de s'attarder a s'y appliquer.

samedi 13 janvier 2007

S'il y va, j'y vais aussi !

Mais à quoi joue donc M. Hulot ? Qu'espère-t-il apporter de plus que le formidable impact médiatique de son coup de gueule, une prise de conscience soudaine de gens qui visiblement badaient ses baroudes télévisées et ses invariables morceaux de morale écologique sans réaliser que c'est pour de bon un vrai sujet tout ce qu'il disait, l'adhésion des politiques et candidats à la présidentielle à son Pacte Médiatique (oups!! lapsus... Ecologique), le succès de son livre, son salaire TF1, tout le monde qui l'aime et dit qu'il est beau, mais bon sang, quoi de plus ??

500 signatures d'élus pour une candidature. Une vraie. Une que les patrons politiques et programmatiques de TF1 seront fiers de lui et tout et tout. Une qu'une certaine chiraquie pousse peut-être ni vu ni connu par anti-sarkozysme épidermique. Une que des tenants du chaos, de la dispersion électorale, de la confusion citoyenne, appellent de leurs voeux (de nouvelle année).

Et pourtant il l'avait dit, si justement: il ne se présenterai pas parce qu'il n'a pas d'expérience institutionnelle. Il resterait dans le camp du lobbying, vierge et pur de toutes ambitions politiciennes, celui qui fait son effet, celui qu'on veut, celui dont on a besoin, celui pour lequel on pourrait lui pardonner jusqu'à TF1 et la société Ushuaïa (a-t-on idée de se faire spolier comme ça ?) avec ses shampoings cancérigènes et tout et tout.

Non, Monsieur ne résiste pas à la folie ambiante: tous experts, tous participants, participatifs.
Et moi je le dis et je le répète: une élection présidentielle, a fortiori celle qui s'approche de nous chaque jour un peu plus, ce n'est pas un jeu. Une élection présidentielle, même si c'est à la mode de s'en servir comme tel, n'est pas une tribune politique. C'est un évènement fort qui doit nous permettre de réfléchir aux orientations politiques de notre société pour les 5 années à venir et tout ce que cela implique au delà. Il ne suffit pas d'avoir des idées: il faut une équipe, solide, un projet global de société, une connaissance institutionnelle forte ainsi que la maîtrise des jeux de partis, nationaux et internationaux. La tentation est forte de saisir la fenêtre médiatique mais on ne construit rien sans durée, sans patience, sans effort, sans application, parfois dans l'ombre, on ne gagne rien des coups d'éclat, à part de la gloire de sa personne.
Le coup de la candidature présidentielle, Coluche l'avait fait avec brio, avant de se retirer, fort avisé, au zénith de son effet. Les copieurs qui, grisés, entendent aller jusqu'au bout, ne suivent que pathétiquement un modèle éventé.

S'il y va, j'y vais aussi. Et alors quoi, moi aussi j'ai des bonnes idées ! Et n'importe quel piniouf avec nous. Et vous, vous venez ? Allez ! On n'a rien à y perdre, apparemment...

Me voilà revenue doucement aux affaires médiatiques courantes et déjà énervée... Je m'en vais m'écouter Enya pour me calmer les nerfs. Rien ne vaut les murmures celtiques d'une milliardaire irlandaise pour oublier qu'on est français.

sur Le Monde . fr:
Compte rendu Dominique Voynet et le PS invitent encore Nicolas Hulot à ne pas être candidat en 2007
Cadrage Nicolas Hulot fera part de sa décision le 22 janvier

vendredi 22 décembre 2006

Un euro pour sauver la planète ?

Hier j'achetais mon billet retour avec Ryanair. Pour rentrer en Irlande en janvier je dépense moins de 70 euros. Environ 70 euros pour parcourir 2000 km de voyage en environ 8h. C'est magnifique, économique, pratique, j'en suis ravie car sans le low-cost sauce Ryanair je ne passerais pas Noël avec ma famille. J'apprécie. Mais c'est scandaleux. Je suis tout bonnement effondrée sous le poids de la culpabilité et j'enrage à l'idée des déchets que laisse chaque avion dans l'atmosphere. Et pourtant je ne peux pas faire autrement.
Pour l'aller j'ai privilégié l'option train, le moyen de locomotion le moins polluant après la voiture et l'avion. Vol jusqu'à Paris, pour écourter l'épisode polluant, et TGV, merveille nationale dont nous pouvons être fiers. Seulement voilà: le seul voyage en train (Roissy - Marseille) coûtait deux fois le prix de deux vols (Dublin - Londres - Marseille) jusqu'à destination !!
Je ne suis pas un héros... j'ai mes faiblesses... et mon compte bancaire aussi. En avion - train, mon option d'avant low-cost, c'est-à-dire d'avant que Ryanair fasse de Marseille sa nouvelle plate-forme dans le sud de l'Europe, le cadeau de Noël pour ma famille, c'était moi. Ma visite devait leur suffire, foin de cadeaux. En low-cost, je peux faire les frais d'une petite gâterie collective: du bon saumon fumé artisanal comme on n'en trouve pas par chez nous.
Voilà comment on nous attrape, pauvres mouches affamées: avec le miel de la facilité.
Tandis que la prise de conscience que l'avion met la planète en danger augmente sérieusement, le traffic aérien aussi. Les aéroports s'agrandissent, de nouvelles plateformes se développent où les compagnies enchaînent les rotations inter-ville d'employés à coût minimum et de gros avions comme s'ils étaient des bus. Les efforts pour sauver ce qui doit l'être de notre planète et son atmosphère sont réduits à néant jour après jour.
La question est simple: allons-nous dans la bonne direction ? La réponse l'est tout autant: non.
On ne peut plus développer le transport aérien tel qu'on le fait aujourd'hui parce que tout ça ne repose sur rien d'autre qu'une resource vouée à disparaître, et à très court terme: le pétrole. Les investissements, la frénésie de mobilité, de loisir, de luxe abordable sont rendus caducs par la seule pensée de l'après-pétrole dont nous savons tous qu'il nous faut déjà le préparer, et qu'en cela nous ne travaillons pas pour nos descendants mais bien notre génération.
L.e débat sur la solution à ce problème qui ne fait appel qu'à la raison collective ne fait que commencer ! Commencer par peut-être appliquer un euro de taxe symbolique sur le droit de polluer pour son travail ou son plaisir, et surtout combattre ceux qui essaient d'affirmer que la science arrangera tout, que taxer la pollution rendrait les investisseurs boudeurs au point qu'ils en bloqueraient leur bonne volonté d'innovation pour enrayer justement leur pollution... fin du chantage.
Le débat est lancé.


L'avion pour tous, plaie atmosphérique

L'industrie de l'aviation, émettrice majeure de gaz à effet de serre, se retrouvera dans le collimateur de la politique écologique de l'Union européenne à partir de 2011. Le rêve du voyage en avion pour tous bute contre la préservation du climat, constate le Guardian à Londres, qui répond à une question inconfortable pour l'hédoniste moderne : "Quel est le coût environnemental du vol ?" Un blog écologiste enfonce le rivet dans la carlingue. Hors d'Europe, la presse est partagée entre admiration et scepticisme. Le Jakarta Post publie l'analyse d'un pigiste londonien qui souligne le rôle précurseur et la pugnacité des Britanniques dans la lutte contre le réchauffement, depuis Lady Thatcher. A l'opposé, The Australian (Sydney) insiste sur l'impact qu'auront les futures écotaxes sur le prix du billet d'avion. Le titre conservateur du groupe Murdoch cite la réaction byzantine mais résolue de Washington. Pour l'administration Bush, les mesures envisagées "vont saper plutôt qu'encourager les efforts internationaux visant à intégrer un système d'amélioration pour gérer les impacts de l'aviation".

Source: Le Monde Check-List, Newsletter du 21/12/06

lundi 27 novembre 2006

Nicolas Hulot: le Pacte médiatique ?

Ebauche de réflexion sur le thème de la Décroissance et du Pacte écologique du Sieur Hulot.

Un article intéressant sur le site de l'Institut d'Etudes Economiques et Sociales pour la Décroissance Soutenable (un joli nom qui fait sérieux): Nicolas Hulot, le pacte médiatique.

Et pour ne pas perdre de vue les objectifs:
Le Pacte écologique
Fondation Nicolas Hulot

Protection de l'environnement va-t-elle de pair avec un arrêt de la croissance ? Décroissance veut-il dire recul économique ? Peut-on se développer sans centrales nucléaires et agro-industries ? Acheter local et cultiver bio est-il raisonnable ? Energie solaire ou hydraulique, est-ce "soutenable" ? Comment sortir du pétrole avant l'urgence de l'après pétrole ? Peut-on être révolutionnaire et être accroc au Coca Light comme Clémentine Autain et soutenir ainsi la croissance des grands trust (et ne pas se soucier beaucoup d'écologie) ?

Qu'en pensez-vous ?

Voir aussi
Désirs d'avenir Soutenable
Les Verts
Les Verts - Alliance Libre Européenne
Daniel Cohn-Bendit ("Dany parie sur la plus écolo du PS" dans Libération 9/03/2006)