vendredi 29 décembre 2006

Terreur ne meurt jamais

Sus au Terrorisme ? Par la Terreur pour la Terreur. Le cercle vicieux de la "Liberté".

La stratégie de la tension et l’Otan
Le mensonge comme instrument de manipulation politique
par Silvia Cattori Zurich (Suisse)


Source: Réseau Voltaire


Et pour exemple, retour utile sur évènement, toujours d'actualité: l'affaire Moro, dont l'Italie porte encore les plaies ouvertes. Les Brigades Rouges n'étaient pas la panacée démocratique. Mais l'abandon d'un homme à son agonie comme vulgaire pâture et pour raison politique ne peut que faire douter des fondements d'une prétendue République et les bases de sa liberté. Un principe valable à l'international.

Nous avons tué Aldo Moro de Emmanuel Amara, journaliste
Après 30 ans d'hypothèses et de théories du complot, un homme, Steve Pieczenik, ancien membre du département d'État américain, révèle aujourd'hui pourquoi et comment les autorités italiennes de l'époque, un ministre et un président du Conseil, ont tout fait pour que le numéro un du parti de la démocratie chrétienne soit exécuté par ses ravisseurs, les Brigades rouges. Pieczenik nous révèle aujourd'hui comment se sont passés les derniers jours d'Aldo Moro. L'otage a été sacrifié au nom de la raison d'État. Il fallait empêcher l'arrivée au pouvoir des communistes italiens, il fallait reprendre en main la sécurité du pays qui menaçait de s'effondrer et faire tuer Moro c'était porter un coup fatal aux Brigades rouges. Steve Pieczenik nous détaille toute la stratégie qui a été mise en place par lui et appuyée au plus haut niveau de l'État par le ministre Cossiga et le président du Conseil italien Giulio Andreotti. Steve Pieczenik nous raconte les 55 jours qui ont changé l'Italie et qui ont provoqué une onde de choc à travers le monde.

Voir aussi: L'Affaire Moro, par Leonardo Sciascia

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