dimanche 3 décembre 2006

Nous sommes notre salut

Conseil d'un italien en lutte dans un pays en perdition:

"si nous voulons être mieux représentés, nous devons nous engager personnellement (...). Faute de quoi, jour après jour, les clowns funèbres prendront le dessus et deviendront les seuls maîtres du cirque."

Antonio Tabucchi parle en connaisseur, conscience politique dans l'Italie d'aujourd'hui, "dépourvue de passion civile", vendue au berlusconisme et l'exercice de l'intérêt privé. Au mieux, indifférente. Au pire folle de rage ou d'impatience contre le sauveur un peu mou, il est vrai; "impazzita" comme s'en étonne le chahuté Professore Prodi.

Allons, enfants de la patrie, réveillons-nous !

Antonio Tabucchi : "Je parle car je suis" LE MONDE DES LIVRES 09.11.06 12h23
http://abonnes.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3260,36-832511,0.html

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