dimanche 4 mars 2007

La Republique des Livres de M. Sarkozy de Nagy-Bocsa

Petit tour hebdo de la Republique des Livres de Pierre Assouline, toujours riche en trouvailles. Cette semaine au menu le Ministre-Candidat. Decidement Assouline n'apprecie pas ce monsieur. Bah porkoi?

Qui veut tuer la Princesse de Cleves?
Il se murmure désormais que, si par extraordinaire, M.Sarkozy s’installait à l’Elysée, la Princesse de Clèves devrait laisser la place au Petit Nicolas. Ou comment un aspirant President renie un monument du patrimoine litteraire de la Republique. Sans rancune, Petit Nicolas :(.

Sarkozy, entre Celine et Cohen
Il voue une passion à Albert Cohen, notamment Belle du seigneur, meme si selon lui, pour écrire un tel roman, l’auteur “devait s’emmerder comme un rat au bord du lac de Genève”.
La petite histoire qui veut que Albert Cohen a dicte son livre a l'une de ses fiancees pour lui plaire a du echapper a notre ministre-candidat qui ne voit que les choses en grand. Comme son succes par exemple. Ainsi il a lu et apprécié le roman de Jonathan Littell, même si certains passages l’ont mis mal à l’aise :“250 000 exemplaires vendus sans un seul article de presse. Il s’est bien passé quelque chose, non ? On ne peut pas le nier. Moi j’ai vendu plus de 400.000 exemplaires de “Témoignages”. Ca c’est quelque chose, non ?”. Bref, meme en literature, le Sarko, c'est pas une gourdasse. Qu'on se le dise :).

Reza dans l'ombre de Sarkozy
Nicolas Sarkozy, qui n’est pas encore président de la République, a fait plus fort encore (que Mitterand ou Louis XI) puisqu’avec Yasmina Reza, il a accepté d’être chroniqué par un auteur connu surtout pour son habileté de dramaturge, celle-ci dût-elle parfois éclipser ses qualités d’écrivain.
Un commentaire parmi d'autres: "Un beau personnage de boulevard, non, Sarkozy? Avec des cocus dans les placards. Des femmes qui claquent la porte, reviennent, repartent. Après tout, Reza n’est jamais loin du boulevard: la psychologie de ses personnages tient souvent sur une feuille de papier à cigarette. S’il échoue aux présidentielles, elle pourra toujours reprendre son titre: “Conversations après un enterrement" .

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